[g]Malick Korodowou sur les traces de Patrick Vieira?
Tout comme le capitaine de l 'équipe de France ou Zinedine Zidane et Peter Luccin, l'ancien joueur de l'académie « Planète Football » de Lomé parfait sa formation à l'AS Cannes et titille les titulaires de l'équipe première.
Le jeune homme est du genre frimeur. Il aime les belles fringues. Vivre à Cannes, la ville du festival du cinéma, célèbre pour ses strass et paillètes, n'est pas pour le déplaire. « Cette ville est magnifique. L'été dernier j'étais au festival » assure-t-il. En ce week-end ensoleillé du mois d'Avril, Malik Korodowou a sorti le tee-shirt. Le jogging est retroussé et les baskets ont étés mise sans chaussettes. Ne vous y méprenez pas, le jeune togolais, 18 ans, n'est pas une vedette d'un quelconque film. Il est footballeur et évolue à l'AS Cannes, le club local. Arrivé en Décembre 2007 pour des essais, cet international togolais des moins 17 ans s'est engagé avec le club azuréen. D'abord il affute ses armes avec les 18 ans nationaux puis rejoint au début de la saison l'équipe première, qui évolue en National. « Au début j'ai eu des difficultés à m'adapter au jeu car c'est plus rapide qu'au pays. Mais au fur à mesure je me suis mis au niveau. J'ai beaucoup progressé dans la domaine athlétique et dans ma vitesse d'exécution ». Souvent sur le banc, le jeune qui n'a disputé que deux matches depuis l'entame de la saison, apprend aux coté de ses ainées. « Je prends mon mal en patience, je suis à l'écoute des joueurs expérimentés ». Le discours est « humble » comme il se définir. Sur le terrain, Malik Korodowou est tout sauf un tendre. Son entraineur, Patrice Carteron (ancien joueur de Lyon et de Saint Etienne) le surnomme « Makélélé » en référence au joueur du Paris- Saint-Germain. « Je suis dur sur l'homme, et le coach trouve que j'ai un bon volume de jeu » admet le jeune milieu défensif cannois.
« Dominic Cionci, un père pour nous »
Au Togo, le jeune homme connu son heure de gloire en inscrivant sur un superbe coup franc, l'un des deux buts victorieux de la sélection des moins de 17 ans du Togo face au Ghana à la Coupe d'Afrique des Nations de la catégorie, qui qualifia les togolais pour la finale. Malgré ce but, il ne fut qu'un second choix, durant la compétition continentale, pis à la coupe du monde, il du se contenter du banc des remplaçants. « Nos deux coaches voulaient faire jouer leur protégés, au final, certains joueurs dont je fais partie furent les principales victimes » assène ce dernier. Des moments de joies et de peines partagées avec Tidjani Bilaminou, egalement ancien pensionnaire de l'académie « Planète Foot » de Lomé et joueur de l'AS Cannes. « On s'attend à merveille puisqu'on se connait depuis le pays et qu'on a été coéquipier en club et en sélection ». Ils ont en commun aussi, Dominic Cionci, le truculent directeur de l'académie « Planète Foot ». « C'est un peu un père pour nous. Il vient nous voir dès qu'il a le temps ». Un père qui les a mis sur orbite. A eux maintenant, de conduire leur carrière à bon port.
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